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Brésil Le ministre de l'Agriculture est "moins optimiste" sur l'accord Union européenne-Mercosur

BRASILIA, 29 sept 2004 - Le ministre brésilien de l'Agriculture, Roberto Rodrigues, s'est dit "moins optimiste" que la semaine dernière sur la possibilité d'un accord de libre-échange entre le Mercosur et l'Union européenne à la date butoir, fixée au 31 octobre, rapporte la presse mardi.

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D'après le quotidien Valor Economico, le découragement de M. Rodrigues est lié au fait que l'UE a repoussé à cette semaine la présentation de ses propositions définitives, qu'elle aurait dû présenter vendredi dernier en même temps que celles présentées par le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay). "Jusqu'à vendredi j'étais très optimiste au sujet des négociations entre l'UE et le Mercosur. Maintenant, je le suis moins", a déclaré le ministre lors d'une réunion avec des industriels à Sao Paulo.

D'après Valor Economico, Bruxelles estime "insuffisantes" les concessions du bloc sud-américain, notamment en matière de sécurité juridique pour les investissements européens et dans le secteur des services. Le ministre brésilien des Affaires Etrangères, Celso Amorim, a admis lundi la possibilité que le Mercosur fasse un "effort supplémentaire" au cas où l'offre commerciale européenne se révèlerait "alléchante".

L'offre du Mercosur a été élargie "pour incorporer la libéralisation de plus de 90% des importations en provenance de l'Union européenne, avec une accélération du rythme de cette libéralisation, surtout dans les secteurs agricole et agro-industriel", indiquait samedi un communiqué du ministère des affaires étrangères du Brésil qui exerce actuellement la présidence du Mercosur.

Dans le domaine des services, les ouvertures aux entreprises européennes ont été consolidées dans les secteurs des télécommunications et financiers. Et, en ce qui concerne les investissements, l'offre du Mercosur fournit "une plus grande sécurité juridique" aux investisseurs européens, précisait le texte.


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